La publicité, reflet de la société ? Ces 3 spots publicitaires, actuellement diffusés sur les petits et grands écrans, prouvent en tout cas que les industriels cherchent à surfer sur les nouvelles préoccupations des consommateurs en matière de transparence et d'environnement. Mais accepter la défiance des consommateurs, est-ce suffisant pour regagner leur confiance ?
Liebig, “merci d'avoir fait grandir nos soupes”
Dans ce spot, Liebig admet avoir revu ses recettes pour en retirer les ingrédients controversés, sous la pression des consommateurs. De plus en plus regardant, grâce notamment à l'application Yuka, les consommateurs ne se contentent plus du prix et de l'image de marque pour sélectionner les produits qu'ils achètent. Une tendance forte que l'industrie agro-alimentaire commence à prendre en compte, parfois sur l'injonction de la grande distribution : Intermarché a ainsi récemment demandé à ses fournisseurs de reformuler 900 recettes afin d'en augmenter le score Yuka.
Aldi, “place au nouveau consommateur“
L'enseigne Aldi, quant à elle, affirme répondre aux aspirations des Millenials, qu'elle “drague” ici en tant que “nouveaux consommateurs”, grâce à un concept de hard discount vieux de 30 ans qui promet proximité, prix bas et absence de marque pour ne proposer que l'essentiel. Ce spot TV s'accompagne d'un nouveau discours et d'une campagne d'affichage.
Audi e-tron, “on peut tous décider d'agir”
Le constructeur Audi s'inscrit dans la même mouvance en annonçant répondre au défi climatique – rien de moins ! – grâce à un nouveau SUV électrique... ce qui laisse songeur lorsqu'on s'intéresse à l'empreinte écologique que constitueront, à terme, les batteries lithium-ion de ces véhicules. Il y a un an, Volkswagen (qui fait partie du même groupe automobile) cherchait déjà à tourner la page du Dieselgate avec une stratégie et un discours axés autour de l'électrique.