Airpod la voiture à air comprimé, U-feel le vélo électrique sans batterie, Tiamat et ses batteries au sodium, trois exemples illustrant parfaitement la tendance actuelle de recherche de moyens de se déplacer plus durables que le traditionnel moteur à énergie fossile ou les batteries aux métaux rares.



Pourquoi ?
Aujourd'hui, les transports représentent un quart des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) de l'Union européenne. L'objectif 2050 de l'UE est de réduire de 60 % ces émissions par rapport à 1990. D'autre part, les solutions qui sont actuellement présentées en alternative au moteur à explosion sont largement critiquées car elles sont au global tout aussi polluantes et tout aussi peu durable. Et ce, que l'on parle de voiture électrique ou de carburants “propres” tels que le gaz ou même les biocarburants (voir les réactions négatives au projet d'agrocarburant à base d'huile de palme de Total). De toute évidence, la mobilité propre et durable n'est pas encore une réalité.




Comment ?
Pour tenter de résoudre l'équation de la mobilité durable et non polluante, de nombreuses initiatives se développent, par exemple : se débarasser des batteries (Condensateurs), repenser le stockage d'énergie (Aircomprimé), réinventer le stockage de l'électricité (qui, on l'espère sera verte) (Sodium-Ion, Lithium-Souffre…), remplacer les carburants polluants (Pile à combustible ?), augmenter l'autonomie (Vélo Hybride), se passer de terres ou métaux rares et autres ressources non-renouvelables, repenser la mobilité (Mobility Nation)…
En résumé
Nous sommes encore dans une période de transition, le modèle du tout automobile est toujours d'actualité, et il n'est pas si simple d'imaginer les outils qui permettront de s'en affranchir de façon massive. On peut néanmoins remarquer que l'intermodalité des déplacements semble vouloir s'imposer comme le modèle futur, tous les axes d'innovation se complètent pour offrir des solutions adaptées aux exigences des utilisateurs et aux différentes situations de la vie quotidienne.
Et demain ?
Si l'on met à disposition des citoyens des moyens de transports complémentaires et les infrastructures correspondantes, si l'on crée les conditions d’une comodalité simple et accessible (comme whim), on pourra enfin libérer les villes de la sacro-sainte automobile individuelle. Libéré des véhicules ventouses, l'espace publique semblera plus grand et débarassé des fumées d'échappement, l'air sera plus respirable.