“La fourche”, “Écomiam”, “Les éleveurs vous disent merci”…
3 exemples qui redéfinissent un rapport plus équitable entre le consommateur, le distributeur et le producteur.



Pourquoi ?
Les consommateurs sont de plus en plus conscients qu'il existe un rapport de force entre ceux qui produisent et la distribution qui est majoritairement en défaveur des producteurs. Ils ne peuvent plus ignorer la situation de détresse des agriculteurs et ils passent de plus en plus rapidement de la prise de conscience aux actes.



Comment ?
Réduction des marges de distribution
Prix d'achat décent garanti
Réduction des frais de communication
Miser sur la qualité plutôt que sur le prix
…
En résumé :
Les actions de la distribution en faveur d'une rémunération équitable de la production alimentaire restent à la marge, pourtant comme peut le souligner la “LOI du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous”, il s'agit d'un sujet de société très largement partagé, pour lequel les consommateurs attendent de vrais réponses leur permettant d'accorder leur consommation avec leurs valeurs.
Et demain ?
Si l'on en croit l'ANIA, force est de constater que les grandes enseignes de distribution Françaises ne semblent pas vraiment prêtes à jouer le jeu de la répartition des marges…
“Chaque année, de rudes négociations ont lieu jusqu’à la fin du mois de février entre distributeurs et producteurs. Malgré la récente mise en application de la loi Agriculture et Alimentation qui contient un amendement imposant le rehaussement du seuil de revente à perte à au moins 10 % dans la grande distribution — amendement censé permettre une meilleure rémunération des agriculteurs — l’ANIA (Association des industries agroalimentaires) constate que cette année encore, les négociations se font « dans une démarche de déflation ».” (source https://demarchesadministratives.fr)
Laissant le champ libre à la distribution alternative et à la vente directe ?