Et quand on dit 2.0, on veut bien sûr dire : qui pense un peu à la planète !
Dans cette catégorie, on peut déjà parler de Lush, qui vient de sortir des rouges à lèvres rechargeables, mais aussi Zao, qui mise aussi sur le rechargeable, ou encore CoZie, qui mise sur le "re-remplissage".
Pourquoi ?
Constamment challengé, l'emballage se doit d'être "meilleur" pour la planète. Et la branche de la cosmétique n'échappe pas à cette attente. Le plastique est encore massivement utilisé pour l'emballage de fard à paupière, de mascara, de rouge à lèvres… avec aujourd'hui peu d'alternatives en contrepoint.
Comment ?

Tour d'horizon des solutions proposées :
Lush vient de lancer son rouge à lèvres rechargeable.
Une fois le produit fini, il suffit de racheter un “raisin” et de recharger le tube !
La marque semble d'ailleurs avoir déjà bien embrassé la problématique emballage, puisqu'elle propose aussi des produits solides (shampooing, dentifrice, déodorant...) et permet également aux clients qui le souhaitent de rapporter les pots des produits en magasin, qui sont alors lavés et réutilisés. En échange de 5 pots : un masque frais !




Zao a été l'une des premières marques à saisir l'importance du packaging sur la valeur de ses produits. Ainsi, la plupart des cosmétiques vendus par la marque sont rechargeables... ce qui reste assez rare pour des produits comme du fond de teint ou du fard à paupières. Une belle alternative à l'emballage jetable !
Initiative plus ambitieuse encore, celle de CoZie dont le concept consiste à refaire le plein de cosmétiques comme dans une épicerie en vrac ! De plus en plus de magasins de vrac sont d'ailleurs équipés d'un point de recharges CoZie !





En résumé
Bien qu'encore balbutiant, par rapport au secteur alimentaire, le réflexe rechargeable arrive aussi en cosmétique !
Et demain ?
Les grandes surfaces pourraient, elles aussi, être équipées prochainement de points de recharge cosmétique. Ainsi, les cosmétiques en vrac pourraient se développer ces prochaines années, à l'instar du vrac alimentaire. À terme, on peut même imaginer la disparition des cosmétiques 100% plastique et voir fleurir plus d'emballages éco-concus, dans une tendance slow cosmétique qui irait de pair avec la slow fashion.