De plus en plus d'alternatives voient le jour pour changer des classiques cérémonies d'enterrement ou de crémation. Lonité, And Vinyly et Urna Bios vous remettent votre défunt sous une autre forme, afin de pouvoir le garder auprès de vous.

Pourquoi ?

La crémation est en hausse depuis plusieurs années (plus d'infos ici), c'est une réelle tendance sociétale. Et dans le même temps, le fait de dispercer les cendres est aussi challengé ! Les individus n'ont plus envie de se séparer de ce qu'il reste du défunt mais plutôt de le transformer.



Comment?

  • Lonité, propose de transformer les cendres (ou cheveux) en un diamant. Il suffit d'envoyer les cendres à cette société suisse qui, par un procédé technique, crée un diamant (avec choix de la couleur et de la pureté)... pour un prix très élevé (entre 2 000 et 10 000 euros)
  • And Vinily, propose de faire un vinyle avec les cendres du défunt. En bonus, le visage du proche peut figurer sur la pochette, et vous avez le choix du morceau enregistré. Comptez 2 000 euros pour cet album unique.
Source : Viméo
  • Pour un peu plus de verdure, Urna Bios est une urne biodégradable contenant les cendres du proche et une graine. Une fois planté, un arbre (de votre choix) se developpera à partir de ce mélange.
  • Il est aussi possible d'encapsuler une partie des cendres et de le porter autour du cou, ou même... sous la peau. Cela s'appelle la Mémorial Capsule, la démarche est bien plus forte et personnelle.

  • Et pour finir, il est possible d'envoyer les cendres de son proche dans l'espace au plus près des étoiles avec Elysium Space.

En résumé

Il existe de nombreuses solutions innovantes pour répondre à des demandes nouvelles concernant notre relation avec ceux qui nous ont quittés.
Ces innovations très variées, et souvent audacieuces, soulignent tout autant la nécessité que la difficulté à réinventer le rituel du recueillement et de la gestion de “l'après-mort”.

Et demain ?

Nos modes de vie ont changé, et notre rapport à la commémoration doit changer avec lui, car il est devenu complexe—avec l'éclatement géographique des familles— de venir se recueillir sur la tombe d'un proche. Un travail de réinvention du rapport avec “ses morts” qui doit aller de pair avec celui de la création d'une nouvelle forme de célébration pour les funérailles de ceux qui désirent pas de rite religieux.

Et si le travail sur ceux qui sont “passés” permettait de préparer un futur plus satisfaisant ?