Foodini, UpPrinting Food, Sushi Singularity, 3 approches de nourriture imprimée en 3D divergentes, qui montrent que, si le rapprochement entre 3D et alimentation semble évident, la voie royale n’est pas encore tracée.

Pourquoi ?
Que ce soit pour lutter contre le gaspillage alimentaire (UpPrinting), sauver la planète en imprimant de la viande végétale (Novameat ) extrapoler le potentiel créatif des cuisiniers (Barilla, Foodini, Dinara Kasko), créer des aliments adaptés (Sushi Singularity), ou simplement personnaliser sa pizza (BeeHex), l’impression 3D semble être un passage incontournable de l’évolution de notre rapport à l’alimentation.
Comment ?
La technologie utilisée est celle de la fabrication additive (impression par ajout de matière). Pour cela, il faut que l’ingrédient soit pâteux, de façon à pouvoir être déposé par la ou les buse(s) d’impression. Ce qui diverge d’une solution à l’autre, ce sont les choix d’ingrédients (purées de légumes, pain recyclé, protéines d’insecte, pâte de graines, pâte de blé…) et le pilotage par ordinateur.

En résumé
Bien que quelques projets commencent a être commercialisés, ou soient en passe de l’être, on n’en est pour l'instant qu’au balbutiement de l’impression 3D des aliments, et de nombreuses voies d’exploration restent ouvertes. Difficile de dire aujourd’hui quelles voies résisteront à l’épreuve du temps, car les projets sont pour l’instant plus séduisants par leur aspect novateur que par leur aspect utilitaire.

Et demain ?
L’impression 3D alimentaire étant actuellement basée sur la construction par couche d’ingrédients « processés », il y a un risque qu’elle se heurte à la méfiance grandissante des consommateurs pour les ingrédients industriels. De ce point de vue, Foodini se distingue avec sa capacité à travailler avec des ingrédients frais, non industrialisés.

Reste à savoir ce que — au-delà d’une nouvelle expérience — l’impression 3D va réellement apporter à la nutrition du XXIe siècle.