L'entreprise vendéenne, spécialisée dans l'aménagement extérieur en composite, a développé un procédé de fabrication  écologique, alliant plastique recyclé et anas de lin : un processus intéressant pour donner une seconde vie aux  déchets plastiques.

L'objectif de ce travail a été de renouveler l'offre des produits Océwood en construisant des univers de vie qui  correspondent à chacun grâce à une approche centrée sur l'utilisateur. En l'espace de quelques mois, nous avons abouti sur la construction de 11 univers ou "styles de vie" dont quatre ont été retenus et développés.

Dans chaque univers, nous avons repensé les éléments existants, intégré de nouveaux éléments comme des accessoires  décoratifs, fonctionnels, mais aussi des luminaires et permettre à tous de créer sa clôture en fonction de ses  envies.

Ci-dessous 2 articles retracants ce travail.

Article 1 :

Ouest France

Source : Ouest France

Article 2 :

Source ici : Up Magazine

Acteur très engagé dans la plasturgie écoresponsable, Océplast, spécialisé dans l'aménagement extérieur en composite, s'est lancé dans une démarche de design thinking.  Avec le concours d'une agence de design (6°Designers), l'entreprise vendéenne a ainsi repensé l'ensemble de sa gamme de produits. Retour sur une expérience encore inhabituelle en milieu industriel.
Le design thinking ? C'est d'abord une manière de « penser autrement ». Et la logique du design thinking est définie autour d’une problématique et de l’environnement qu’elle englobe. Entre méthode de co-création et économie de l'expérience, cette démarche d'innovation est encore largement associée aux startups évoluant dans l'univers des nouvelles technologies. Elle l'est beaucoup moins au monde des PME industrielles.
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C'est à travers une démarche de Design Thinking que la marque Océwood a su aboutir à une gamme qui combine design et éco-responsabilité, comme leur nouvelle génération de terrasses et clôtures composites.
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« Tout a commencé en avril 2016, lors d'ateliers organisés par l'association nantaise Design In. Nous y avons découvert que l'approche essentiellement produit du design n'était pas la seule voie possible », raconte Bertrand Dubin, cofondateur d'Océplast, « En inversant la démarche, autrement dit en allant d'abord vers l'utilisateur afin d'identifier ses besoins et ses usages, bien des déconvenues peuvent être évitées ».
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Aussi, pour mener à bien sa démarche de design thinking, Océplast a travaillé pendant un an et demi avec 6° Designers. « Bien plus qu'une relation de client à fournisseur, nous avons construit un partenariat très étroit avec l'agence où la dimension humaine est très forte », souligne Bertrand Dubin, « Quand on travaille avec une agence de design, on ne travaille pas seulement sur des produits mais aussi sur de l'humain, de l'émotion, de l'expérience ».
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Pendant une journée, à l'extérieur de l'entreprise « afin de faire abstraction du travail quotidien », un groupe de travail d'une dizaine de collaborateurs d'Océplast, animé par trois membres de l'agence 6° Designers, ont laissé libre court à leur imagination autour de thématiques liées aux perspectives de développement de l'entreprise (accroissement des ventes, nouvelles clientèles, nouveaux produits, nouvelles expériences...). « Le principe est de faire émerger des intuitions, des ressentis, des envies.
Souvent dans les entreprises, quand on prend la peine d'écouter, il y a beaucoup d'idées utiles, pas forcément des idées de produits mais plutôt de besoins qui sont autant de pistes de recherche », explique Tomás Ahrens, directeur de 6° Designers.
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Les mois qui ont suivi ont été consacrés à un processus de « test & learn », inhérent à toute démarche de design thinking. « Cette phase de création, indispensable, passe par du prototypage, des tests clients et des ajustements avec parfois le recours à des savoir-faire extérieurs, comme dans le cas d'Océplast qui a fait appel à une fonderie d'aluminium artisanale qui a permis de répondre à une attente spécifique d'un certain profil de consommateur », détaille Tomás Ahrens.
Océplast s'inscrit ainsi dans cette nouvelle génération d'industriels qui savent s'affranchir des modèles anciens en n'hésitant pas à adapter leur offre et non à imposer la vision de leurs ingénieurs ou techniciens. « Tout ce travail de fond centré sur l'utilisateur, nous permet aujourd'hui, en tant qu'industriel, de travailler sur des ambiances et non plus sur des produits. Une approche plus pertinente qui privilégie l'émotion suscitée par nos concepts d'aménagement extérieur plus que le type de matériaux utilisés », conclut Bertrand Dubin.

Article 3 :

Source ici : Tendances Composite