Stations Services à Rezé, ReTuna en Suède, Métabolisme Urbain à Plaine Commune, les recycleries —en plein boum— se réinventent déjà, pour rendre le réemploi, plus accessible, plus acceptable ou plus étendu…



Pourquoi ?
Alors que le succès de recycleries et autres ressourceries va grandissant, que leur nombre augmente, et que le maillage du territoire est de plus en plus fin, force est de constater que ces recycleries ne s'adressent pas encore à tous les utilisateurs, ni ne couvrent tous les besoins. Cela explique le développement d'un nouveau type de point de collecte et de distribution qui se tourne soit vers la valorisation des matériaux bruts, soit vers une mise en scène des objets d'occasion pour faciliter leur acceptation par le plus grand nombre.



Comment ?
Collecte de restes de matériaux industriels mis en vente à petit prix dans un magasin “de bricolage”
Collecte des matériaux de reconstruction revalorisation et reconditionnement pour réintroduction dans le circuit BTP
Mise en valeur des objets récupérés et remis en état dans un environnement de magasin “classique” (sous-entendu, qui ne fait pas brocante) et dans un éco-system accueillant (bar, coworking…).
Mais aussi mise en relation entre particuliers pour “donner”, comme avec l'app Geev, ou ces GiveBox que l'on voit fleurir dans les quartiers des grandes villes.
En résumé
Donner une seconde vie ou une seconde chance aux matériaux et aux objets devient une évidence pour de plus en plus de monde et nombreuses sont les initiatives qui rendent la réutilisation possible et qui tentent de donner ses lettres de noblesse à une pratique qui, il n'y a pas si longtemps, ressemblait à de la pingrerie.
Et demain ?
Nous sommes de plus en plus nombeux à être conscients de la finitude de notre monde et de l'absolue nécessité de cesser de gaspiller les ressources.
Cependant, pour que le plus grand nombre puisse accéder à cette économie de la seconde chance, il faut encore travailler à son acceptabilité et/ou changer les mentalités.
Vers une “normalisation” des objets de seconde main et une diabolisation de l'acte de jeter ?